La galerie, que l'on appelle aussi les aitres et qui mène à l'entrée de la maison, a été particulièrement soignée. Le sol y est constitué par de grandes dalles, appellées les cadettes, en calcaire d'Apinost (de Bully). La galerie est arrêtée par un muret, recouvert de pierres plates supportant deux colonnes composées chacune de deux consoles. La première supporte le poutan, c'est à dire le plancher du dessus où l'on fait sécher les noix, les oignons et le linge. L'autre, au dessus, porte le débordement du toit. Aux deux extrémités des aitres, se trouve une chazière, suspendue à une potence qui servait de garde manger et que l'on exposait selon le temps, à l'intérieur ou à l'extérieur de la galerie.
La façade est couverte d'une peinture à la chaux de couleur gris bleuté, un liseré marron borde le haut et une frise ocre-rose avec des entrelacs de motifs bleus et de fleurs couleur lie de vin a été dessinée à mi-hauteur. Au centre, une peinture naïve représente un village. Les encadrements des portes et des fenêtres ont été peints à l'ocre jaune. Sur les linteaux, apparaissent les inscriptions suivantes, "Jean Claude Reverdy", "Françoise Merle", "1882", "Antoine", "Adrien", "Marie", "Claudia", "Leonie", noms des anciens propriétaires et de leurs enfants.
